Bienfaits des oméga-3 sur la santé
Santé cardiovasculaire
Les oméga-3 marins (EPA et DHA) contribuent à réduire les triglycérides sanguins, la pression artérielle et certains troubles du rythme cardiaque, réduisant ainsi le risque cardiovasculaire (Santé.fr).
Fonction cérébrale et santé mentale
Le DHA est un constituant majeur du cerveau et de la rétine. Une consommation suffisante favorise la mémoire, ralentit le déclin cognitif et protège contre certaines pathologies comme Alzheimer ou la dépression (INSERM).
Inflammation et immunité
Les oméga-3 exercent une action anti-inflammatoire, utile dans la prévention des maladies chroniques (arthrite, pathologies digestives) et dans la modulation du système immunitaire (ANSES).
Développement prénatal et santé des yeux
Le DHA est essentiel pendant la grossesse pour le développement du cerveau et de la vision du fœtus, ainsi que pour la santé visuelle à long terme (EFSA).
Carences en oméga-3 : comment les détecter ?
- Selon l’ANSES, les apports en oméga-3 des Français restent inférieurs aux recommandations, avec un ratio oméga-6/oméga-3 trop élevé (ANSES).
- Symptômes possibles : peau sèche, troubles visuels, baisse cognitive, inflammation accrue.
- Groupes à risque : végétaliens stricts, enfants, femmes enceintes, personnes consommant peu de poisson.
Sources alimentaires d’oméga-3
Sources marines
Poissons gras (saumon, maquereau, sardine, hareng), huiles de poisson, huile de krill. Riches en EPA et DHA, directement biodisponibles (Santé publique France).
Sources végétales
Graines de lin, de chia, noix, huiles de colza et de noix, certaines algues. Riches en ALA (acide alpha-linolénique), dont la conversion en EPA/DHA est limitée (ANSES).
Dosage recommandé et supplémentation
- L’ANSES recommande un apport de 250 mg/jour d’EPA + DHA chez l’adulte pour le maintien de la santé cardiovasculaire (ANSES).
- Des doses plus élevées peuvent être prescrites à visée thérapeutique, notamment pour réduire les triglycérides.
L’EFSA fixe un seuil de sécurité à 3 g/jour d’oméga-3 marins : au-delà, le risque de saignements augmente (EFSA).
Risques, effets secondaires et interactions
- Effets indésirables fréquents : goût de poisson, reflux, nausées, diarrhée.
- Risques d’interactions : anticoagulants, antiplaquettaires, traitements contre l’hypertension (Santé.fr).
- Populations sensibles : personnes allergiques aux poissons/crustacés, femmes enceintes (apports sécurisés sous suivi médical).
Demandez l’avis d’un professionnel de santé avant supplémentation si vous prenez un traitement cardiovasculaire ou anticoagulant.
Différences locales ou culturelles
- En France, la consommation de poisson est jugée insuffisante pour atteindre un apport optimal en EPA/DHA (Santé publique France).
- Dans les pays à forte consommation de poisson (Japon, Islande), les apports sont nettement plus élevés.
- Les recommandations convergent : privilégier les sources alimentaires et recourir à la supplémentation si nécessaire.
Que choisir : alimentation ou supplément ?
- Alimentation d’abord : poissons gras 2 fois/semaine, graines et noix, huiles riches en oméga-3 → apport complémentaire en protéines, vitamines et minéraux.
- Suppléments : utiles pour les végétariens/végétaliens, les femmes enceintes ou les personnes ayant des besoins spécifiques.
- Privilégier des produits contrôlés contre les contaminants (métaux lourds, PCB), bien dosés et certifiés (ANSES).




